La Bourse allemande souhaitait prendre le contrôle d'Euronext et les dirigeants de cette société ont préféré fuisonné avec Nyse car ils garderont deux structures différentes et une certaine autonomie alors que les allemands souhaitent prendre un contrôle plus directionnel de la bourse parisienne.
Pour Jean Artuis, il s'agit d'un abandon européen de l'idée de créer un marché financier commun. Il regrette que l'état qui définit les régles du jeu du marché ne joue pas suffisamment son rôle de régulateur.
Une fois de plus ce qui se joue là comme sur Arcelor, c'est le rôle de l'Etat et son intervention. A quel point dont on laisser le marché se réguler tout seul.
Jean-François Théodore, le président du directoir d'Euronnext, a annoncé dans "Les Echos" su 27 juin que la fusion ne se ferait que si les 5 régulateurs européens d'Euronnext étaient d'accord et au moins 3 ministres des finances.
Il estime que l'accord des régulateurs sera une garantie que la loi Sarbannes-Oxley (loi américaine très contraignate pour l'information financiére) ne sera pas appliquée en Europe.
Les avocats des deux entreprises travaillent à l'heure actuelle à la mise au point de mécanismes de protection permettant "si besoin un découplage temporaire des structures européennes et internationales du groupe"
dimanche, juillet 09, 2006
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